un coup de peinture fraîche sur petits pas et patapon, le blog collectif des passionés de l'enfance, et ça repart pour une nouvelle saison d'aventures, de conseils, de tuyau et autres réflexions!

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à défaut d'avoir pu m'offrir le nouvel album de thomas fersen aujourd'hui, parce que le cd n'était pas disponnible dans le presque et seul unique endroit de cette ville où l'on peut s'offrir de la musique francophone, je me suis offert le dernier album de tryo.
je ne vais faire ici ni la critique de l'album, ni de l'objet cd ni de tout cela, mais juste partager une réflexion.

en achetant ce cd, je me suis rendue compte que le rayon cd de l'hypermarché où je me suis rendue avait rétréci telle une peau de chagrin. le rayon "variété francophone" est devenu rikiki-minuscule comme dirait ma libellule. je me suis aussi fait la réflexion que je faisais partie du peu de personnes qui continuent d'acheter des cd... et pour cause, je refuse de copier les cd et je m'oppose au téléchargement illégal de musique (et de film).

piller la propriété intellectuelle des artistes est les condamner à ne plus pouvoir exister. le vivier d'artistes français est riche de diversité, d'originalité, d'univers un peu décalés, d'origines diverses et variées. le plaisir que l'on a en écoutant thomas fersen ou tryo, par exemple, ne peut exister que si l'on continue d'acheter leurs cd et de promouvoir leur art et leur liberté d'expression. perpétuer le pillage musical (et cinématographique) c'est entraver, voir interdire toute possibilité aux artistes de s'exprimer et de se faire entendre.

afin de soutenir encore plus la chanson française, je me suis abonnée à un magazine de promotion de la chanson française: francofans. pour une modique somme, on peut aider à faire connaître des artistes, à mieux connaître des artistes déjà connus. un tout petit geste pour pouvoir continuer à écouter de la musique de qualité, des textes intelligents et avoir un grand plaisir musical.

sensibiliser notre libellule à la musique était important pour nous. et vendredi soir je l'emmène à son premier concert "pour de vrai". une artiste locale qui chante en français. un concert gratuit en extérieur, l'occasion de partager un moment musique toute les deux et de m'offrir le cd!

* ou comment être pris la main dans le sac...

un soir...
maman libellule sort de la chambre de sa petite fille qu'elle vient de border pour une douce nuit...
elle entend un petit bruit de papier dans le cellier, elle rejoint papa-libellule à pas de velours et croque avec lui quelques carrés de chocolat...

quand ils entendent une petite voix leur demander:
"euh pôpa, môman, y'a quoi dans vot' bouche????......."

ou comment se sentir comme 2 gamins pris en train de faire une bêtise...!!!

"mais tu ne devrais pas être au lit toi dis-donc!!!!!"

(merci lacazabazar pour ce délicieux chocolat)

la crèche m'a demandé un petit bonnet léger pour affronter les premiers frimas matinaux...
quelques coups de ciseaux plus tard!

jersey violet, velours-bb rOOOOOse et kafee Fasset
bonnet et écharpe à noeuds
(le haut du bonnet et les extrémités de l'écharpe sont noués)
et elle adore!

j'y ai passé des heures, je me suis creusée les méninges, j'ai cogité plus qu'il n'aurait fallu, j'ai utilisé des kilomètres de fils, des tissus très doux au toucher mais à détester les coudre, un rendu qui nous plait bien, un petit nid douillet pour le bébé à venir...

le tour de lit est "brodé" à la main... coeurs appliqués et petit chemin de coeurs en coton perlé.
il ne reste plus que l'ourlet du ciel de lit à faire!

petite info: on trouve du velours-bébé doux...doux...doux... et bio ici

il est rentré très tard du travail et je ne l'ai pas réveillé pour venir déjeuner avec moi...
il faisait un froid de canard et il a plu toute la journée...
il fallait un goûter copieux pour celui qui repartirait travailler un peu plus tard...
il était temps de faire goûter à miss-libellule des saveurs un peu perdues, aucune révolution gastronomique, juste du pain perdu et des pommes au four...

même si le pain perdu n'était pas aussi bon que celui de ma maman et si les pommes au four n'avaient pas le goût de celles préparées autrefois par ma grand-mère qui n'est plus, nous nous sommes régalés!...

parce que quand on l'a déjà vécu une fois, on sait quoi mettre tout dessus et tout au fond...
elle est prête. un peu en avance certe, mais c'est rassurant de la savoir là, fermée avec tout dedans. les mêmes affaires choisies il y a 3 ans pour l'arrivée de miss-libellule. l'envie que chaque naissance soit accompagnée des mêmes pyjamas, bodies et tenues pour la maman. un brin conservatrice, un brin nostalgique, je ne sais pas trop... mais c'est avec beaucoup d'émotions que j'ai lavé, plié et rangé ces affaires dans ma valise.

miss-libellule à sa maman:

"môman, bientôt le bébé de ton ventre i s'ra mûr"

en attendant l'arrivée de bébé, je couds et me prends la tête...

entre temps des modifications ont été apportées: le plaid a été élargi de chaque côté par des bandes contrastées.
tout en douceur pour une garniture de berceau mixte. miss-libellule aime beaucoup le détail mini-doudou en forme de coeur!

les explications sont ici!

ce titre n'est pas de moi mais tout à fait à propos.
qu'y a-t-il de plus difficile à choisir pour son enfant à venir que son prénom...

ma maman m'a toujours expliqué que c'était un ressenti de la futur maman et pour miss libellule ça avait foncionné. une impulsion comme ça un jour, un prénom qui s'affiche dans la tête, toutes lettres dehors et scintillants de mille feux. une évidence. et un futur papa qui aimait bien ce prénom. quelque recherches ethymologiques plus tard et l'accord était trouvé "si c'est une fille, nous l'appeleront ainsi". il avait été plus difficile de se mettre d'accord sur un prénom de garçon. rien qui nous plaisait vraiment, rien d'évident.

cette fois-ci, j'attends toujours la révélation..............

plus que 4 semaines et aucune lettres scintillantes, rien qui clignote, rien.... pas de prénom!
enfin si, si c'est une fille on a notre idée... mais hier soir, à l'occasion d'un dîner en amoureux, j'ai soumis une autre idée à mon homme...
mais pour un garçon... rien... rien... rien...
enfin si, hier soir, à l'occasion du même dîner en amoureux, je lui ai proposé un truc un peu comme ça, à la légère, et puis finalement on s'est dit que c'était pas mal...
mais avant ça, j'ai d'abord toute seule dans mon coin écumé les 7.500 prénoms masculins proposés dans "l'intégral des prénoms".... chapitre lu, relu et encore relu.... quelques prénoms cochés.... puis nous avons passé une soirée entière à lire ce même chapitre... heureusement ce soir là on ne s'est pas tapé dessus... j'ai d'ailleurs appris qu'en alsace un Emile est l'équivalent d'un jacky.... donc loin de moi l'idée d'appeller mon éventuel fils Emile pour le coup... c'est toujours amusant de découvrir ce qu'évoque un prénom chez son conjoint et à quel point les années d'école, les amitiés, les amours, les conflits influencent le choix final.
on s'est aussi dit que si nous étions anglophone, nous n'aurions eu aucun problème à trouver un prénom de garçon. mais, nous sommes de bons français et expliquer aux arrières-grands-mères que le bébé ne s'appelle pas damien mais "daïmieune" ou pas simon mais "saïmone"... pas évident! on s'est imaginé au quotidien avec un prénom anglophone quand tout le monde parle français à la maison, pas terrible!

et puis nous souhaitons offrir à nos enfants un prénom avec un sens, un vrai prénom, pas une invention, un prénom dont ils puissent être fiers plus tard, un prénom élégant et mélodieux, un prénom quelque part intemporel, un prénom qui soit en harmonie avec le nom de famille et qui s'intègre facilement dans la fratrie sans ôter l'identité propre de l'enfant... bien compliquée tout ça et je sais que je ne suis pas la seule à être dans ce cas...

alors en attendant la révélation, on cherche!